Le cabinet de conseil RH Kronos a rendu publiques des estimations en matière de télétravail pour l’année 2016. Il estime que 16,7 % des Français télétravaillent plus d’une journée par semaine, la majorité (64 %) le faisant de chez eux, et 21 % dans des bureaux mis à disposition par leur entreprise. Pour 71 % des personnes interrogées, le télétravail est une « véritable révolution ». 96 % d’entre elles pensent que ce mode de travail améliore le bien-être des salariés.
L’enquête indique que l’adoption du télétravail génèrerait, en moyenne :
- une baisse de 5,5 jours par an d’arrêts maladie ;
- une augmentation du temps de travail de 2,5 % ;
- une augmentation de la productivité de 22 % ;
- une réduction de 40 min du temps moyen de trajet domicile-travail ;
- une augmentation de 45 min du temps moyen de sommeil des salariés.
Des chiffres à mettre en perspective
Ces données sont à mettre en perspective avec d’autres mesures et enquêtes, produites notamment par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail. Celles-ci montrent que le télétravail concernerait environ 8 % des travailleurs (pour des personnes passant une proportion importante de leur temps en télétravail). L’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), dans une enquête récente à consulter ici, estime que ce mode de travail concernait, au moins de façon marginale dans l’organisation de leur semaine, 14,2 % des salariés du privé et du public.
Les différences entre les séries statistiques tiennent certainement aux définitions du télétravail qui sont distinctes et ne répondent pas à des critères consensuels et stabilisés (heures ou journées de travail). En combinant et harmonisant différentes sources statistiques, et en utilisant la journée télétravaillée comme référence, le Centre d’analyse stratégique (NDLR : devenu France stratégie en 2013) évaluait, en 2009, la proportion de télétravailleurs à 8,4 % en France, bien en deçà de la moyenne européenne située à 17,7 %.
Les différences entre les séries statistiques tiennent certainement aux définitions du télétravail qui sont distinctes et ne répondent pas à des critères consensuels et stabilisés (heures ou journées de travail). En combinant et harmonisant différentes sources statistiques, et en utilisant la journée télétravaillée comme référence, le Centre d’analyse stratégique (NDLR : devenu France stratégie en 2013) évaluait, en 2009, la proportion de télétravailleurs à 8,4 % en France, bien en deçà de la moyenne européenne située à 17,7 %.
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